L’étude du CDSE sur les métiers de la filière sécurité-sûreté corporate publiée jeudi 11 février 2021 est reprise par plusieurs médias dont Le Monde et AEF Info.
« La crise sanitaire a élargi les compétences des directeurs de la sécurité en entreprise » (Le Monde)
« Habituellement, ils préfèrent œuvrer dans l’ombre. La crise les a mis sur le devant de la scène. En plus d’une hausse rampante de la cybercriminalité et d’un risque terroriste qui reste d’actualité, les directeurs de la sécurité dans les entreprises ont dû gérer les conséquences d’une pandémie d’une ampleur inédite. »
« Devant la complexification des menaces pesant sur les entreprises et leurs salariés, les responsables sécurité se doivent d’avoir des compétences de plus en plus transverses. Le Club des directeurs de sécurité en entreprise (CDSE) a tenté de présenter un tableau de la filière de la sécurité-sûreté en entreprise, dont la deuxième partie est publiée ce 11 février. »
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Les directions de la sûreté en entreprise sont attractives, mais restent très marquées par le régalien (étude du CDSE) (AEF Info)
« […] Cette étude met en exergue l’importance prise par les profils issus du régalien au fur et à mesure de la montée dans la hiérarchie de l’entreprise. Plus de la moitié (54 %) des postes de management (directeur de la sécurité et de la sûreté, adjoint, responsable de pôle ou responsable opérationnel d’entité) sont occupés par des personnes ayant exercé dans la police, la gendarmerie, ou les armées. Ce phénomène est encore plus prégnant s’agissant uniquement des directeurs de la sécurité et de la sûreté, puisque 91 % d’entre eux viennent du régalien.
« Beaucoup de directeurs ont un parcours régalien parce qu’ils apportent des codes, une connaissance », estime Yann de Kersauson, directeur « Executive Search » au cabinet de conseil en ressources humaines Arthur Hunt, qui a participé à la réalisation de l’étude. Le choix des dirigeants d’entreprise de faire appel à d’anciens policiers ou militaires s’explique en partie par les qualités attendues d’un directeur de la sécurité et de la sûreté, ajoute Anne Girond, directrice générale du CDSE : « la transversalité, le partenariat et le réseau ». « Il faut notamment être capable de parler à un policier, de comprendre son mode de raisonnement, de fonctionnement », note-t-elle. « Si vous avez déjà travaillé dans ces institutions ou dans ces environnements, c’est plus facile. »
Dans les métiers sécurité-sûreté corporate, les jeunes diplômés sont donc confrontés à un phénomène de « plafond de verre » « plus marqué qu’au sein d’autres filières », « en raison notamment d’un manque de reconnaissance des formations théoriques par rapport à une expérience régalienne », note le CDSE. La sécurité est un « réseau très fermé », témoigne Natasha Lery, analyste sûreté à l’international chez Orange, membre de la commission « carrière, emploi et formation » du CDSE et ex-membre du CDSE Lab. Les postes à responsabilité sont « difficiles d’accès », ce qui incite beaucoup de jeunes à se tourner « vers d’autres domaines ».
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Les sites Protection sécurité magazine (PSM) , Infoprotection
et Face au risque relayent également ces travaux :