En assemblée générale le 3 juillet 2015, le CDSE a signé une convention avec l’Anssi sur la sécurité des systèmes d’information. Cette convention porte sur l’échange d’informations « relatives à la sécurité des systèmes d’information » entre l’association de directeurs de sécurités d’entreprises et l’agence publique spécialisée dans la cybersécurité. Ce document, signé à l’occasion de l’assemblée générale de l’association, prévoit ainsi que « l’Anssi transmettra des courriels de veille de presse et d’alerte au CDSE ». De même, l’agence nationale de la sécurité des systèmes d’information est « invitée aux commissions du CDSE et plus particulièrement à la commission cybersécurité ». De manière générale, la convention précise que « l’Anssi et le CDSE conviennent de travailler ensemble au renforcement de la coopération ‘public-privé’ sur les questions de sécurité des systèmes d’information, notamment concernant les actions de sensibilisation ».
L’assemblée générale a également élu deux nouveaux administrateurs en emplacement de Christian Aghroum (SICPA) et Noel Chevaudonnat (Wendel). Ces deux nouveaux administrateurs sont Bruno Lefebvre, directeur de la sécurité du groupe Bouygues, et Éric Le Grand, directeur de la prévention et de la protection du groupe Renault. Deux autres administrateurs, Guillaume Capois, directeur de la sûreté d’Airbus Group, et Bernard Fesquet, directeur de la sûreté de Michelin, sont reconduits dans leurs fonctions.
Enfin, les membres du CDSE ont entériné le rapport annuel 2014, disponible en document joint. Il précise quatre objectifs principaux pour l’année 2015 : « Développer des conventions de partenariat avec des institutions », « développer la réflexion prospective », « créer des cahiers techniques », et « diffuser la culture sécurité ». « L’exigence d’efficacité demande aujourd’hui une collaboration de tous les acteurs publics et privés car la sécurité est clairement devenue une coproduction dans laquelle chacun a un rôle à jouer », écrit Alain Juillet en introduction. « La maîtrise des éléments nécessaires à la sauvegarde des intérêts des uns et des autres passe par la mise en commun des questionnements et des éléments de réponses à y apporter. »
Et de souligner qu’à « l’heure où le coût financier d’attaques dans le cyberespace ou le coût médiatique d’un attentat ou d’un accident peuvent tuer une entreprise, le directeur sûreté et sécurité d’une entreprise ne peut rester isolé ». « Il doit assurer une liaison permanente avec les administrations, ses collègues et la direction de son entreprise pour permettre à celle-ci de répondre à tout moment de manière optimale à la menace ou la triste réalité », ajoute Alain Juillet.