La mission d’information sur les révolutions arabes est composée de : M. Jacques Myard, président ; M. Jean Glavany, rapporteur ; Mme Sylvie Andrieux, M. Jean-Louis Destans, Mme Marie-Louise Fort, MM. Lionnel Luca, Jean-Philippe Mallé, Michel Vauzelle.
Pour consulter le rapport : http://www.assemblee-nationale.fr/14/rap-info/i1566.asp#P691_296594
PRÉAMBULE 7
INTRODUCTION 13
I. UN « RÉVEIL ARABE » INATTENDU ET TRÈS HÉTÉROGÈNE 17
A. LE DÉPÉRISSEMENT DE MODÈLES QUE L’ON AVAIT FINI PAR CROIRE INDÉPASSABLES 17
1. Un tournant historique 17
a. Des peuples aspirant à reprendre en main leur destin 17
b. Une phase nouvelle, encore empreinte d’une grande incertitude 19
2. Des causes profondes, qui apparaissent a posteriori au grand jour 21
a. Un autoritarisme de plus en plus pesant 22
b. Des frustrations persistantes et très vives au plan socio-économique 24
c. Une population plus jeune et plus éduquée 25
3. L’étincelle de 2011 27
a. Un déclenchement inattendu 27
b. Les facteurs de la cristallisation en 2011 28
i. La dégradation de la situation économique 28
ii. L’entrée en scène d’une jeunesse révolutionnaire 28
iii. Le rôle des nouvelles technologies 29
iv. Un effet de souffle au plan régional 30
B. UN IMPACT DIFFÉRENCIÉ « DU GOLFE À L’OCÉAN » 31
1. Des pays relativement à l’écart du mouvement 32
a. Pays du Golfe, Maroc, Jordanie : des monarchies préservées 32
i. Les monarchies du Golfe 32
ii. Maroc : le choix de la réforme 34
iii. La Jordanie : des tensions accrues, mais sans déstabilisation de la monarchie 36
b. Algérie : des troubles violents restés pour l’instant sans lendemain 37
c. Territoires palestiniens, Liban et Irak : des cas manifestement à part 38
2. Des soulèvements inaboutis 40
a. Bahreïn : un soulèvement maté dans le sang et l’indifférence générale 40
b. Syrie : de la contestation au bain de sang 41
3. La transition politique négociée, mais encore fragile, du Yémen 42
4. De véritables « révolutions arabes » en Tunisie, Egypte et Libye 43
a. La Tunisie 43
b. L’Egypte 45
c. La Libye 47
II. TUNISIE, EGYPTE, LIBYE : QUEL BILAN PROVISOIRE ? 49
A. DES ACTEURS, DES ACQUIS ET DES DÉFIS EN COMMUN 49
1. De nouveaux acteurs 49
a. Un islam politique puissant 50
b. Des forces politiques « non islamistes » divisées 54
c. Une société civile active 56
2. L’épreuve de la transition démocratique 57
a. Des avancées immédiates 57
b. Des défis communs 59
i. Un nouveau pacte national à définir 59
ii. La condition des femmes 61
iii. L’urgence économique et sociale 64
B. DES SITUATIONS TRÈS HÉTÉROGÈNES ET ENCORE INDECISES 72
1. La Tunisie 72
a. La « troïka » : une expérience sans équivalent 72
b. Un chemin long et semé de difficultés 74
c. Un exemple potentiel pour les autres « révolutions arabes » ? 77
2. L’Egypte 79
a. L’échec de la première transition 79
i. 17 mois sous l’égide de l’armée 79
ii. Une année avec les Frères musulmans 80
b. Nouvelle transition, nouvelle impasse ? 83
c. La situation des Coptes 88
3. La Libye 90
a. Un Etat à construire 91
b. Un état de faiblesse préoccupant au plan politique et institutionnel 97
c. La force des identités tribales et régionales 99
III. QUELLES TRADUCTIONS CONCRÈTES EN MATIÈRE D’ACTION EXTÉRIEURE ? 103
A. PROPOSITIONS DE LIGNES D’ACTION POUR LA FRANCE 103
1. Faire de la Méditerranée une priorité 103
2. Assurer un pilotage fin 104
3. Développer nos réseaux 105
4. Défendre des principes et des valeurs avec efficacité et cohérence 107
B. RECOMMANDATIONS AU PLAN EUROPÉEN 108
1. Mobiliser davantage nos partenaires européens en faveur de la Méditerranée 108
2. Un bilan en demi-teintes qui doit pousser à faire preuve de « patience stratégique » et à s’engager sur le long-terme 108
3. Mettre la jeunesse au cœur du projet euro-méditerranéen 110
4. Pour un arrimage économique du Sud de la Méditerranée 111
CONCLUSIONS 117