Après la tentative d’attentat contre le vol Amsterdam-Detroit du 24 décembre, le site du Parisien présente les mesures relatives aux scanners corporels dans un certain nombre d’aéroports internationaux.
Amsterdam
La semaine dernière, la ministre néerlandaise de l’Intérieur, Guusje ter Horst, a annoncé que des scanners corpôrels seraient mis en place «d’ici à trois semaines» à l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol pour certains vols en partance vers les Etats-Unis. La quinzaine de scanners disponibles doit être équipée d’un nouveau logiciel. Ces appareils étant très coûteux (150.000 euros par unité), ils ne pourront pas contrôler tous les vols vers l’Amérique. La fouille corporelle restera donc en vigueur.
Nigéria
L’Autorité de l’aviation civile nigériane (NCAA) équipera, dans un premier temps, équiper de scanners corporels ses quatre aéroports internationaux : Lagos (sud, capitale économique), Abuja (centre, capitale fédérale), Kano (nord) et Port-Harcourt (sud). En tout, le Nigéria prévoit l’achat de 30 scanners de dernière génération. Le 25 décembre, Umar Farouk Abdulmutallab était en effet arrivé à Amsterdam en provenance de Lagos, qu’il avait quittée le 24 décembre.
Londres
Dimanche, le premier ministre britannique, Gordon Brown, a donné son accord pour que les aéroports britanniques intégrent progressivement des scanners corporels complets. «Nous savons qu’Al-Qaïda utilise de nouvelles formes d’armes et nous devons y répondre de façon adéquate», a expliqué le Premier ministre dans une interview sur la chaîne BBC1.
«Il y a une nouvelle forme d’explosifs qui n’est pas identifiée par les machines ordinaires. Nous devons aller plus loin (…), des scanners ont déjà été commandés par BAA (NDLR. opérateur d’une majorité des aéroports britanniques)», a poursuivi le chef de gouvernement. «Il y aura des vérifications pour (détecter) d’éventuelles traces d’explosifs sur les bagages à main» et les passagers en transit subiront aussi des contrôles, a expliqué Gordon Brown.