D’ après une étude menée par la Lloyd’s et l’université de Cambridge, les krachs boursiers sont la menace la plus importante pour l’économie des grandes métropoles mondiales pour les 10 années à venir. A eux seul, ils représentent plus du quarts des pertes potentielles auxquelles sont exposées les 301 villes qui ont été étudiées. Le coût total des turbulences boursières pourrait atteindre 1.050 Mds$ de PIB entre 2015 et 2025, soit bien davantage que les tempêtes (586 Mds$), les tremblements de terre (465 Mds$) ou les inondations (432 Mds$)…
Sur les 18 grandes menaces prises en compte dans cette cartographie, l’étude conclut que les risques d’origine humaine sont les plus dommageables pour l’économie. En outre, les chocs pétroliers pourraient faire perdre jusqu’à 414 Mds$ de PIB sur la période 2015-2025. L’impact des cyberattaques est, lui, évalué à 294 Mds$ et celui des pandémies à 592 Mds$.
Tous périls confondus, la ville économiquement la plus exposée est Taipei. En effet la ville cumule de nombreux facteurs de risque, naturels ou non (typhons, épidémies, krachs boursiers…), qui pourraient lui coûter jusqu’à 181 Mds$ de PIB d’ici à 2025… Viennent ensuite d’autres villes asiatiques : Tokyo (153 Mds$), Séoul et Manille, suivies de New York, avec un risque de pertes estimé à 90 Mds$.
En Europe occidentale, c’est Paris qui fait face au risque économique le plus élevé (55 Md$), juste devant Londres, selon l’étude… En revanche, les inondations, coûteraient moins cher à l’économie française (10,9 Mds$) dans les 10 ans à venir.
Source : Les Echos / Boursier.com
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