Jean-Louis Fiamenghi, directeur de la sûreté de Veolia, membre du CDSE, revient sur la gestion de crise au sein du groupe pendant l’épidémie de Covid-19, dans une interview à AEF info. Il explique que Veolia a notamment mis en place des techniques pour limiter le stress et la fatigue des dirigeants. Dans ce genre de situation, les entreprises « ont tout intérêt » à s’appuyer sur les directeurs de la sûreté, souvent issus de la police et de la gendarmerie et « habitués à travailler dans des univers incertains », estime l’ancien chef du Raid. Ce dernier appelle en outre à développer les exercices de crise.
Jean-Louis Fiamenghi détaille en outre la mise en oeuvre d’un système de prise de température pour les collaborateurs de Veolia :
« Notre prestataire de sécurité nous a rapidement expliqué que selon la DLPAJ, la prise de température ne figurait pas dans les attributions des agents de sécurité privée, donc nous avons installé des caméras thermiques à l’entrée des locaux.
À chaque fois qu’un salarié avait une température supérieure à 37,5 °C, un agent de sécurité interdisait l’entrée dans le bâtiment. Nous faisions alors appel au médecin du travail, qui discutait avec la personne et la renvoyait chez elle, en lien avec son médecin traitant, ou nous appelions le Samu.
De la mi-mars à la fin mai, il était systématiquement demandé au salarié qui avait de la température de rester chez lui pendant quinze jours. Cette mesure a été prise avec pédagogie, en faisant appel au bon sens du personnel. »
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