Affaires d’enlèvements, de salariés en mobilité dans des zones à risque, menaces de piratage d’informations confidentielles… Les entreprises doivent s’adapter à quantité de nouveaux risques. C’est pour les sensibiliser que le CDSE publie un livre blanc à l’occasion du colloque européen des directeurs de sécurité le 1e décembre à l’OCDE. « Il s’agit de convaincre tant les industriels que les pouvoirs publics que le directeur de la sécurité/sûreté a le savoir-faire, l’expérience et les connaissances requis pour déjouer la plupart des risques encourus par celle-ci », explique Alain Juillet, président du CDSE.
Ce livre blanc rassemble les contributions d’une vingtaine de directeurs de sécurité d’entreprise (dont Accor, Air France, Areva, EADS, EDF…) et décrypte la réalité de ce métier : la définition de la fonction sûreté, ses missions principales et ses enjeux de demain. Ce poste doit être celui d’un véritable manager des risques et des crises dans l’entreprise, rattaché à un membre du comité exécutif et qui jouera un rôle de conseiller opérationnel et stratégique auprès de la direction de l’entreprise. La fonction sécurité doit aussi se penser dans un processus global et être décloisonnée des autres fonctions de l’entreprise. Partant du constat que l’Etat ne peut fournir tous les moyens de protection de l’entreprise, le CDSE émet une série de recommandations pour améliorer les relations entre les entreprises et les autorités publiques. Cela passe par exemple par la communication par anticipation aux directeurs sûreté accrédités des informations sensibles qui concernent leur entreprise. Ou la création d’une accréditation « confidentiel entreprise » afin de protéger efficacement le patrimoine informationnel des entreprises.
Today, businesses have to mitigate numerous kinds of risks like kidnapping, employees’ travels to risky areas, confidentiality breaches….In order to make companies aware of those dangers, the CDSE has edited a White Paper for all the participants of its CSOs European Seminar which took place at the OECD headquarters in Paris on December 1st, 2011. « Our goal is to convince senior managers from both private and public sectors that a Chief Security Officer possesses the know-how, experience and required expertise to thwart most frequent and serious risks incurred by companies » says Alain Juillet, President of the CDSE. This White paper gathers the contributions of some twenty CSOs (coming from such diverse companies as Accor, Air France, Areva, EADS, EDF…). It clarifies the reality of this job: what is corporate security, its assignments and its future stakes. This role must be held by a genuine risk and crisis manager reporting directly to a member of the highest boards in the company. This person will serve the most senior level as a special adviser for strategic and operational matters. The function is part of a global process, decompartmentalized from the rest of the company. Acknowledging that the State can no more provide all the protection means for businesses, the CDSE pushes operational recommendations forward in order to improve relations between companies and public authorities, like, for example, giving CSOs confidential information about their companies in advance. Or still the creation of a governmental security classification like “business/corporation confidential” in order to protect all the information assets.