Les caméras de vidéosurveillance sont devenues intelligentes. Equipées de systèmes de détection de mouvement et de gestion d’alarme, les caméras de nouvelle génération sur réseau contrôlent l’envoi du flux vidéo, la fréquence d’images et la résolution. Elles décident également du moment où l’opérateur sera alerté. Elles peuvent également notifier l’utilisateur d’une tentative de dégradation ou de dommages. Une fonction audio bidirectionnelle permet également la communication sonore. Autant de systèmes que les caméras analogiques, encore largement répandues et pour certaines toujours commercialisées, ne possèdent pas pour la plupart. La transition prendra un certain temps, celui qui sera nécessaire aux installateurs pour passer le cap du câble coaxial à la technologie IP et aux réseaux. Le deuxième frein réside au niveau du coût d’une installation de vidéo-surveillance en réseau IP. Il est de 30% supérieur à celui d’un système analogique, voire même plus cher lorsque la fibre optique est préférée au câble RJ-45. Mais cette évolution est en cours : fin décembre, un des plus gros fabricants de caméras sur le marché a annoncé la fin de la commercialisation de sa gamme de caméras analogiques.
Source Face au Risque – CNPP