Une étude, intitulée « coût des effractions de données en France », publiée le 28 avril 2010 par le Ponemon Institute ( un cabinet spécialisé dans la gestion et la confidentialité des informations), affirme qu’en 2009 « le coût organisationnel moyen d’une effraction de données était de 1.9 millions d’euros et le coût moyen par dossier compromis était de 89 euros ». Pour chiffrer ce coût, les auteurs de l’étude ont tenu compte d’un « éventail large de coûts commerciaux » allant de la mesure des dépenses directes jusqu’à « l’évaluation de l’impact économique de la confiance perdue ou limitée des clients ».
D’après cette étude, les postes de coûts les plus importants, pour les entreprises ayant subi une effraction de données, ont été « la réponse ex post » suivie de « la perte d’opportunités commerciales ».
Les auteurs de l’étude souligne, enfin, que « si les entreprises françaises subissent un grand nombre d’attaques malveillantes, elles ne mettent pas toujours en œuvre les solutions technologiques adéquates pour remédier à ce problème ».