Une étude réalisée par Vanson Bourne auprès de 5000 DSI et 3000 employés dans plusieurs pays européens dont la France indique que les employés sont remontés contre leurs DSI. L’étude note que 62 % des salariés français pensent que leur entreprise « ne leur procure pas les outils et applications mobiles nécessaires à leur productivité et à leur mission ». En outre, 64 % des salariés considèrent que les règles d’utilisation des appareils mobiles « ne sont pas assez flexibles pour être propices à un travail nomade efficace ».
En matière de BYOD, une statistique surprend : 37 % des employés interrogés affirment qu’ils envisageraient de quitter leur employeur s’ils n’ont pas la permission d’utiliser leur appareil mobile pour travailler. Un taux élevé qui démontre l’attachement des européens vis-à-vis des smartphones et des tablettes, et l’intérêt qu’ils montrent pour un usage professionnel. Dans cette veine, un salarié sur cinq avoue être stressé quand il n’a pas accès à ses données pros en-dehors du bureau.
Du côté des directeurs des systèmes d’information, 39 % d’entre eux estiment que leur département ne peut répondre aux besoins de leurs salariés en matière de mobilité. Et 40 % avouent que la politique de mobilité de leur entreprise freine la productivité des employés. Néanmoins, 76 % des DSI français interrogés affirment avoir mis en place ou prévoir de mettre en place une politique de BYOD, mais 66 % d’entre eux déclarent concevoir ou prévoient de concevoir des règles « alignées avec le nomadisme des employés et leur besoin d’accès à des données à distance, établissant dorénavant ces réalités comme une norme plutôt que comme une exception ».
Des défis en matière de gestion et de sécurité