Dans les Echos en date de mercredi 24 mars, Philippe Escande présente le modèle Low cost d’Easy Jet comme un modèle anti-crise. Son modèle lui permettrait un ensemble d’économies qui rend l’entreprise super compétitive. « Si easyJet, à la différence de RyanAir, dispose de personnel payé en France selon un régime de droit français (350 personnes), les coûts sont largement inférieurs à ceux d’un opérateur historique. Les frais de personnels représentent 13% des coûts chez easyjet, quand ils sont à 30% cher Air France ». On reprochera au journaliste de ne pas mentionner l’amende de 225 000 euros requise à l’encontre d’Easy Jet. Jean-Paul Jacquier, sur le site les clés du social, nous apprend effectivement que l’URSSAF lui réclame 8 millions d’euros, Pôle Emploi 1 million et demi, et l’Unac, l’Union des navigants de l’aviation civile, 100 000 euros. Le jugement est en délibéré. D’après l’auteur, la gendarmerie d’Orly a découvert que la société de droit britannique est immatriculée en France au registre du commerce et qu’elle a déclaré 2 salariés en 2004 et un en 2005 alors qu’elle en employait 168 et 179 sur la période 2005-2006, mais sans les déclarer ! Ce modèle « idéal » ne reposerait-il pas également sur du travail dissimulé?
Faut-il bannir le modèle Easyjet?
Écrit par HASSID Olivier
24 mars 2010
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