Selon Sonic Wall, le nombre d’intrusions via le mobile a fortement augmenté en 6 mois au fur et à mesure que les pirates ont trouvé le moyen de s’inviter à des réseaux sociaux. Autre faille exploitée : la petitesse de l’écran fait aussi que les URL ne sont souvent pas affichées en entier, ce qui donne la possibilité aux hackers d’attirer plus facilement les internautes sur un faux site camouflé et ressemblant à un autre existant.
Toujours, selon SonicWall, le nombre de logiciels malveillants sous Android est aussi en augmentation malgré les efforts de Google pour les détecter et les supprimer. Les compagnies semblent en tout cas conscientes de ces risques : dans une autre étude, publiée par Kaspersky Lab, 50 % des sociétés françaises – et 55 % en moyenne en Europe – se montrent inquiètes de l’utilisation des smartphones des salariés sur leur lieu de travail. Autre menace : le détournement de clics sur Facebook, qui encourage l’internaute à cliquer sur des pages apparemment sûres pour ensuite extorquer des informations confidentielles.
SonicWall évoque aussi le nombre croissant de faux liens en circulation sur Twitter, suite au piratage d’un compte. Autant de facteurs qui augmentent le risque d’intrusion, et la perte et le vol de données à un moment où les plates-formes communautaires deviennent des éléments clés de sa vie personnelle comme professionnelle. D’un point de vue géographique, ce sont les Etats-Unis, le Canada et Taiwan qui font partie des pays les plus touchés par ces menaces. A noter que si les résultats de l’étude sont intéressants, ils doivent être pris pour ce qu’ils sont : soit proposés par un fournisseur de solutions de sécurité réseau.